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Les chambres du Normandy Hôtel
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ARNOLFINI
8 pers max
La chambre Arnolfini au Normandy Hôtel est un clin à une toile du célèbre maître flamand Jan Van Eyck : les époux Arnolfini. Toile ô combien symbolique où un esprit saint surplombe le couple (symbolisé par l’unique bougie du lustre). Velours épais, lumières tamisées et murs sombres sont quant à eux l’apanage d’un esprit flamand du 14e et 15e siècle et porté par ce célèbre marchand drapier qu’était le sieur Arnolfini, commanditaire de cette toile éponyme. Les formes évanescentes sont quant à elle le symbole d’une légèreté propre à ce sombre cocon dans lequel les convives vont évoluer pour quelques heures.
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ALICE
14 pers max
La chambre d’Alice au Normandy Hôtel est un clin d’œil à cette jeune fille mise en avant par L. Carroll… Lasse des grandes personnes et rêvant à des environnements utopiques voire même surréalistes. La candeur de l’enfance à ce camaïeu de rose constate avec ce bazar organisé à l’image des surréalistes.
Entre légèreté et folie, entre douceur et malice.
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JO, OU L’ORIGINE DU MONDE
9 pers max, interdis au moins de 18 ans
Gambetta disait de ce tableau « C’était chez Khalil Bey… Devant le tableau, on s’épuisait en phrases enthousiastes… Courbet alors de dire avec sa grosse voix grasseyante et traînante : “Vous trouvez cela beau… et vous avez raison… Oui, cela est très beau, et tenez, Titien, Véronèse, LEUR Raphaël, MOI-MÊME n’avons jamais rien fait de plus beau.” »
Le XIX e siècle connut dans la représentation du nu les prémices d’une révolution picturale dont les acteurs principaux furent Courbet et Manet. Courbet rejetait la peinture académique et ses nus lisses, idéalisés, mais s’attaquait aussi directement à la bienséance hypocrite du Second Empire, où une forme d’érotisme était tolérée lorsqu’il s’agissait de peinture mythologique ou onirique.